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Introduction :

Christophe Lombart a installé des panneaux photovoltaïques en 2019. Il est une des premières victimes de ce qu'on appelle aujourd'hui les décrochages d'onduleur. L'onduleur est l'appareil qui transforme le courant continu généré par les panneaux solaires en courant alternatif utilisable en direct par les appareils électroménagers (autoconsommation) ou injectable sur le réseau pour faire tourner le compteur à l'envers.

Christophe a vite constaté que son onduleur arrêtait de produire de l'électricité par beau temps à cause de la multitude d'installations photovoltaïques sur la ligne ce qui fait augmenter la tension (voltage) jusqu'aux valeurs de mise en sécurité des onduleurs. Un comble !

Il décide alors de créer un collectif de quartier via un groupe Facebook où 120 personnes se mobilisent pour le soutenir dans ses démarches.

En Octobre 2021 il passe dans l'émission "On est pas des pigeons" et fort de cette médiatisation et du soutien de son collectif, il contacte BeProsumer qui prend bien évidement le dossier en charge.

Après de nombreuses réunions de concertation avec les gestionnaires de réseau, BeProsumer suggère Faimes comme deuxième commune pilote dans le cadre d'un projet innovant d'équilibrage du réseau basse tension dans les quartiers problématiques qui avait déjà fait ses preuves à plus petite échelle en 2018 à Beyne-Heusay.

RESA, à Beyne-Heusay, a non seulement réussi à supprimer toutes les surtensions et les sous-tensions mais ils ont également réussi à augmenter la capacité d'accueil de nouvelles installations PV de 40% avant de peut-être de nouveau devoir intervenir sur le réseau.

A Faimes, RESA a organisé deux séances d'information en Mars. Il sont également fait du porte à porte dans les quartiers éligibles au projet.

Le noeud du problème c'est que pour pouvoir déterminer comment recabler le quartier, il faut pouvoir mesurer la différence de tension entre les cabines de quartier et les maisons pendant plusieurs mois. En effet toutes ces données doivent être entrées dans un ordinateur qui dira exactement quoi faire pour régler le problème sans en créer d'autres.

Pour pouvoir mesurer la tension des maison, 80% du quartier doit être équipé de compteurs communicants.

Aujourd'hui seulement 30% des citoyens concernés de Faimes ont accepté d'installer le compteur.

Mise au point :